Le collier BDSM, lien symbolique entre la Maitresse et son soumis.
Dans la relation d’appartenance qui lie la maîtresse à son soumis, la symbolique des objets n’est pas feinte, elle est présente, palpable, elle a du sens. Pour certains, le lien sera plus fort avec les matières, pour d’autres encore tout se cristallisera sur un talon aiguille ou une cravache. Cependant, le premier d’entre eux, celui qui marque l’entrée en soumission, reste le collier.
Les pans de cuir se referment lentement autour du cou, la boucle est nouée, on ajuste, on serre. Naît alors cette sensation de Soumission et BDSM intense, ce besoin irrépressible de lâcher prise. Les veines se gonflent, le pouls augmente, l’épiderme réagit, à fleur de peau.
À chacun son collier, que ce soit pour une séance ou plus… ou simplement parce que vous aimez la sensation qu’il procure autour du cou. C’est ainsi qu’il existe une multitude de modèles qui colleront à un scenario précis, du plus ludique au plus extrême. Certains ne jurent que par le collier minerve au cuir épais, attaches multiples, bardé d’anneaux rivetés. Ici se jouent des séances de luttes internes, de remises en question. La maîtresse s’en sert d’ossature au fantasme, presque d’exosquelette tant il prend lieu et place des muscles du cou. Le soumis ne peut plus se dérober, il est là, face à moi, et je plante mon regard dans le sien, certaine d’atteindre ma cible.
À chacun son collier, avec ou sans laisse.
Certains adorent être tenus en laisse, répondant ainsi à la moindre sollicitation de la cordelette en métal. Le collier tient lieu et place d’anneau de soumission, plus visible, il marquera l’indéfectible lien qui unit le soumis à sa maîtresse.
Rose, noir, mauve, rouge, le code couleur aura aussi son importance. Cependant, c’est à vous de décider laquelle siéra le mieux à votre désir de soumission.
Le collier est un trait d’union entre la réalité, le fantasme et sa mise en pratique. Il ne se porte pas, il vous accepte ou vous rejette. Le collier se mérite. Ce n’est pas une récompense ou une fin en soi, c’est un chemin intérieur qui se fait jour dans les ombres tenaces de nos psychés.